Le développement des “Google Maps” (Google) et autres “Virtual Earth” (Microsoft) a entériné le triomphe de la géo-localisation de l’information. Tout reportage, toute “news” peut être géolocalisé (exemple avec l’AFP).

Mais la simplicité d’utilisation de ces applications a sans doute étouffé un peu les autres usages de la cartographie dans le traitement de l’information. Grâce auxquels le journaliste multimédia peut rendre compte de données compliquées de manière simple.

Cas concret : la carte par anamorphose

A l’inverse de la cartographie classique, ce genre de carte permet de représenter non plus une réalité géographique, mais une réalité perçue en fonction d’une donnée : PIB, population, nombre de crimes…. 

► Exemple animé, ici, sur l’évolution de la population mondiale entre 1950 et 2000.

► Autre exemple, découvert sur le blog de Néo Mans Land et publié par Reuters, la carte par anamorphose de la France, représentant l’éloignement en heures de train depuis Paris. 

► Troisième exemple : la publication d’une série de cartes par anamorphose sous le titre « Atlas du monde réel  » du Daily Telegraph. D’un seul coup d’oeil, l’internaute peut saisir les mutations du monde, qu’elles soient religieuses, ethniques, économiques, démographiques… Plus simple en tout cas qu’avec longue liste de données Excel. 

Ici, une carte par anamorphose en fonction du taux de prévalence au VIH (15-49 ans). Au premier coup d’oeil, on voit la “place” demesurée que prend d’Afrique australe sur cette carte.

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Quelques lectures complémentaires :